Camminando...

 Corte Cendon.( Cannaregio)

C'est en 1437 que débute la construction de cette résidence d'une riche famille de marchands vénitiens: les Cendon ou Centon. Cette famille a prospéré à Rome et à Parme, ensuite à Padoue  et  à Venise. Selon les chroniques, les Cendon ont eu une grande réputation parmi les marchands de rue.Ils se sont apparentés à des familles nobles , ont acquis de nombreuses richesses et ont construit plusieurs immeubles  dans Cannaregio.
En, 1530, le palais a été agrandi.Vers le XVIIième siècle, une chapelle a été construite, par la famille,  dans l'église de San Giobbe.On peut y voir le nouveau blason de la famille représentant un lion sur un escalier, blason modifié par rapport à l'original du XVième, présent dans le palais.

Vous surprendrai-je si je vous dis que le palais est à présent un hôtel?

Restauré à la fin du XXième siècle, c'est un bon exemple de palais gothique du XIV ième siècle.Sous le balcon de la façade on aperçoit une arme gentilice.Au milieu du bouclier, elle porte un pieu avec trois étoiles; sur le côté supérieur et inférieur on lit une inscription gravée : Centonia.Fam.nob.Olim.Rom.par.Q.Ex.Qua pata et Vene.Civil MCCCCXXXVII

( Wikipedia)

Photo du net.

Venise en octobre

Nous étions prêtes à affronter la pluie et l'aqua alta.Un vol très nuageux.Une arrivée à Treviso sous la pluie. Le ciel au dessus de la terre ferme était gris et chargé.Mais dès les premiers mètres parcourus sur le pont de la Liberté, une fois constatées les hautes eaux de la lagune, Venise nous est apparue nimbée de lumière. Un orage s'est défoulé sur la ville durant notre installation à l'hôtel, et a laissé place au soleil et à une  chaleur bien agréable.

Les plaqueminiers sont généreusement garnis.

Un séjour placé sous le signe du souvenir, un agréable pèlerinage à la recherche de nos premiers pas vénitiens.Pas beaucoup de découvertes, juste le plaisir d'être là et de profiter d'une Venise rayonnante, apaisée, libérée d'une partie des touristes.

 L'arbre  est toujours là, d'année en année, je le retrouve aussi dénudé

Je rêvais de connaître Venise en octobre, plaisir qui m'avait été refusé l'an dernier.Aussi, cette année ai-je pris les choses en main.Vous en conviendrez ,on n'est jamais si bien servi que par soi-même.:-)

  Je ne sais  si c'est pareil pour vous , c'est vraiment paradoxal , lorsque je suis à Venise, il y a toujours un moment où je me demande "ce que je fais là" et où j'ai envie de me retrouver chez moi.

C'est chaque fois pareil, sans doute est-ce dû aux fatigues qui s'accumulent...par la suite, de retour au bercail,  une fois la valise rangée et les émotions assimilées, l'envie de repartir s'immisce à nouveau dans mes pensées et j'en suis déjà à rêver à Pâques de l'an prochain.. si tout va bien!

Belle fin de semaine à vous!