samedi 3 décembre 2011

Requiem. Luc FIVET



 Présentation de l'éditeur

Alors qu’on annonce son retour triomphal, le virtuose Rémy Bonsecours, spécialiste de Mozart, meurt foudroyé sur la scène de la salle Pleyel. Denis Augain, journaliste au Monde de la musique, est chargé de réaliser un grand reportage sur la vie de ce pianiste excentrique et génial. En dénichant un rébus musical laissé par Bonsecours dans une touche de son piano, il va réveiller une des plus grandes énigmes de l’histoire : la mort, en pleine force de l’âge, de Mozart, dont la dernière oeuvre, le Requiem, est restée inachevée. Secondé par la tempétueuse flûtiste Laura Klugh, Denis Augain part, à travers l’Europe, sur les traces de l’enfant prodige. Mais un tueur est tapi dans l’ombre…

Musicien féru d’histoire, Luc Fivet revisite, au fil d’une intrigue captivante, le grand répertoire de la musique classique, et les lieux qui l’ont vue naître.
 
Biographie de l'auteur

Écrivain passionné de jazz et ancien chanteur de cabaret, Luc Fivet a collaboré avec Véronique Roy à l’écriture de Muséum (Fayard, 2006). Son premier roman, un thriller d'anticipation intitulé Total chaos, est paru chez Fayard en 2007.




Installez vous confortablement avec à portée de main  de quoi grignoter agréablement.Glisser le Concerto n°20 (de Mozart)  dans votre lecteur de CD , entrez doucement dans l'histoire, avant de vous laisser  emporter.
Luc FIVET est un spécialiste et ce premier thriller baigne dans la " grande" musique...les amateurs seront comblés.. attendez la dernière page avant d'écouter THE Requiem... 

La fin m' a paru légère après  la densité de cette enquête dirigée de main de maître....haletante comme une fugue...et pendant quelques pages" vénitienne" puisque Mozart a séjourné à Venise..là ou vous savez..

Bonne lecture !

vendredi 2 décembre 2011

Des pas dans la nuit...le codega


 Le codega

Poème (en vénitien) :
De notte, ora ai teatri, ora al Redutto
Son quel che col feral serve de lume;
E pur che i paga mi so andar per tutto. 


De nuit, tantôt aux théâtres, tantôt aux "Redutto"
Je suis celui par qui on se fait servir la lumière

Les calli de Venise étaient plongées dans l’obscurité.En 1128, en raison des multiples assassinats qui avaient lieu dans ces ruelles obscures, on installa des lampes  à huile devant les images pieuses ( capitelli) qui se trouvaient dans  divers points de la ville..
  A partir de 1450, le gouvernement décréta que tous ceux qui circuleraient après 3heures du matin devraient avoir une lanterne.


Les plus pauvres se contentèrent d'une bougie.Les nobles se promenaient précédés d' un domestique  muni d'une lanterne .

C'est de là que vient le métier de" codega" sorte de porteur qui proposait ses services dans les cafés de San Marco ou dans tout autre lieu fréquenté et accompagnait les gens chez eux avec une lanterne ou un parapluie ( par mauvais temps)


Le version classique:

Le mot « codega » est  tiré du mot grec « odegos », c’est-à-dire « guide ».

La version vénitienne:

 Codega signifie  littéralement ‘couenne de porc’ ; la graisse animale alimentant les torche..(cfr: le  cotechino-)
.
CODEGA…c’est celui qui accompagne dans la nuit en portant " il ferale…( la lanterne)" synonyme : un feralante  ou un portafanale… 


Le Arti che vanno per via nella città di Venezia
Gaetano Zompini, Venise, 1785.
Gravure
BnF, Estampes et Photographie, OB-48-FOL

Cette suite de soixante gravures fut réalisée par Gaetano Gherardo Zompini et publiée pour la première fois par Antonio Maria Zanetti à Venise en 1753. 

La ville, dont la suprématie commerciale était sur le déclin, connut alors une extraordinaire apogée artistique. Les gravures dépeignent les petits métiers, artisans et artistes, que l'on pouvait croiser dans les rues dans la Venise de Goldoni. 

Chacune est accompagnée d'un court poème de Don Questini, prêtre de la paroisse de Santa Maria Mater Domini, qui leur donne un savoureux aspect encyclopédique.
L'ouvrage de Gaetano Zompini, rencontra très vite un vif succès : il connut six éditions à Venise et au moins trois à Londres.




mercredi 30 novembre 2011

L'annonce faite à Marie..


Giovanni BELLINI. L’Annonciation.
Panneau de St Vincent Ferrar. Polyptyque, vers 1464-1468. 
Eglise SS. Giovanni e Paolo. Venise.

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Il entra et lui dit : "Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi." A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation.



Évangile selon saint Luc, Chapitre 1.

mardi 29 novembre 2011

Casanova, la passion de la liberté.




La direction de cet ouvrage est assurée par les commissaires de l’exposition, Marie-Laure
Prévost, conservateur général au département des Manuscrits de la BNF et chef du service des
manuscrits modernes et contemporains, et Chantal Thomas, essayiste, romancière, auteur de pièces de théâtre et de nouvelles, directrice de recherche honoraire au CNRS. Spécialiste du XVIIIe siècle, elle a écrit sur Sade, Casanova, Marie-Antoinette, les salons.
À leurs contributions, viennent s'ajouter celles de dix autres auteurs. 


Je n'aurai pas l'opportunité de me rendre à Paris afin d'y visiter l'exposition dédiée à Casanova. Je me suis donc accordée ce petit plaisir:  le catalogue de l'exposition après avoir vu le reportage qui lui a été consacré à la télévision.
Le livre ( 40x25 x5 cm quand même) est vraiment " un beau livre"
Une édition soignée, imprimée en Italie  sur un papier issu de forêts gérées durablement.



Un toucher particulier, 
une iconographie très recherchée et des textes...
parcourus en diagonales , ce matin, dès l'ouverture du paquet, qui me laissent présager de belles heures de lecture passionnante


Des illustrations parfois en pleine page,


et bien sûr un intéressant aperçu du " manuscrit"



Commandé vendredi sur Amazon, il m'a été livré ce matin..
Le prix?
Bien sûr, dans les belles éditions, rien n'est donné mais ce catalogue vaut largement les 46 euros sortis de ma tirelire surtout si je compare au prix demandé( 30 euros pour "Des Vénitiens nous invitent) pour des ouvrages certes de qualité et intéressants mais qui ne s 'inscrivent pas , disons, dans le même registre.:-)


dimanche 27 novembre 2011

Bon dimanche !

 Pour l'heure du thé ou du capuccino,
Pour réchauffer un dimanche gris et pluvieux,
Pour accompagner la  bûche qui se consume dans la cheminée
( ou le radiateur qui ronronne :-)

Bon dimanche !!!