samedi 10 septembre 2011

La part du lion...



"" Le soleil dore les lions, l'emblème de Saint Marc L'Evangéliste, le patron de la cité.Des lions marchants au pas élastique, des lions couchés en chien de garde, des lions assis, des lions ailés, des gueules de lion en bronze , en bois, en pierre, en or, des grands fauves d'Afrique, des chimères chinoises ou des félins persans à la crinière frisée, ils paradent partout.""


Catherine TOESCA
Venise, Marco Polo, Casanova.



jeudi 8 septembre 2011

Impardonnables




 Sorti le 17 août et déjà retiré du programme !!!

Parce que ce film a été tourné à Venise, mon amie et  moi avions décidé de nous offrir une séance de cinéma. 
Surprise, en arrivant au guichet...le film a été retiré du programme !
Nous avons été obligées de nous consoler avec une  plus longue séance de shopping  et quelques achats
"compensation"
La vie est ( parfois) dure pour les passionnées de Venise

"Le Turquetto"de Metin ARDITI

 
""Vers midi, il choisit une toile de lin à armure simple qu'il installa sur son chevalet et recouvrit d'une couche claire, un mélange de gypse et de colle animale, sur lequel il appliqua une seconde couche faite de pigments terreux et de noir, très huileuse.Il la colora de gris, pour atténuer la blancheur de celle du dessous et préparer les effets de clair-obscur.

Il commença le portrait d'un jeune patricien, le bras gauche en appui sur un bloc de marbre rose, dans un laisser-aller qui lui donnait grande allure.sa main gauche vêtue d'un gant, en serrait un autre, très chiffonné, et Elie peindrait ses deux gants emmêlés avec tant de finesse qu'ils sembleraient surgir de la toile.Il mettrait dans son regard cette sorte d 'impatience bienveillante qu'ont seuls certains riches, et rendrait tous les détails de sa personne avec une précision extrême.pour les couleurs, il userait d'une palette restreinte, à l'exception d'une touche de rouge orangé, pour le bijou que porterait le jeune homme.
Le reste du portrait serait dans les tonalités blanches, grises et noires, faites de blanc de plomb, d'ocre et de terre d 'ombre.
Il peignit jusque tard le soir, sans relâche, et durant les cinq jours qui suivirent.
Au terme des cinq jours, il descendit le tableau du chevalet, le posa contre la paroi , et le regarda longuement.
C'était un portrait de son père en jeune patricien.Il resta assis, les yeux sur la toile.puis il prit un pinceau, signe d'un T au coin inférieur droit, retourna s'asseoir et la contempla à nouveau.C'était son tableau le plus délicat et le plus tendre.Il l'offrirait au maître, en remerciement pour ses paroles et le ferait porter chez lui dès le lendemain"
( page 168)

Se pourrait-il qu'un tableau célèbre – dont la signature présente une discrète anomalie – soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne ? Un égal du Titien ou du Véronèse ?Né à Constantinople en 1519, Elie Soriano a émigré très jeune à Venise, masqué son identité, troqué son nom contre celui d'Elias Troyanos, fréquenté les ateliers de Titien, et fait une carrière exceptionnelle sous le nom de Turquetto : le "Petit Turc", comme l'a surnommé Titien lui-même.Metin Arditi retrace le destin mouvementé de cet artiste, né juif en terre musulmane, nourri de foi chrétienne, qui fut traîné en justice pour hérésie…
Une  histoire menée de main de maître  à partir d’un fait quasi avéré (L’homme au gant, exposé au Louvre, n’est pas du Titien) permet à Arditi d’imaginer la vie d’un peintre du XVIe siècle, dont l’oeuvre aurait entièrement disparu.Metin Arditi nous plonge dans la vie d'un homme tout entier voué à sa passion de peintre et nous fait remonter dans le temps jusqu'à ce XVIème siècle passionnant où se heurtent les civilisations, les religions , les enjeux politiques et les ambitions personnelles.

 La biographie haletante d’un homme qui a dû mentir toute sa vie. Une belle écriture, un style rythmé et coloré qui sert  à merveille le sujet,  une succession de tableaux plus attachants les uns que les autres. Une vie d'homme où la passion l'emporte sur la raison.

Un récit réaliste, depuis le foisonnement du grand Bazar de Constantinople jusqu'au  portrait d'une Venise attendue, belle, fourbe et cruelle à la fois.
 Vraiment un très bon moment de lecture.:-)


mercredi 7 septembre 2011

Idylle vénitienne.A Torcello...

Jean-Auguste RENOIR

A Torcello

A Torcello, pour goûter sur l'herbe, nous avons acheté des pralines, un plein réticule d'humbles pralines rouges.
Assise à côté de moi, 
elle s 'amusait à les poser, une à une, entre mes lèvres.
J'avais faim.
- Encore! Encore! lui disais-je.
Une autre encore ! ...Une autre !...Une autre!

- Attention! répondait-elle.Il n'en reste plus que sept...que six...que cinq...que quatre...que trois...Il n'en reste que deux, à présent! ...Il faudra en être économe! Il ne faudra pas les croquer! Il faudra les sucer doucement, ces deux-là !
Et elle a ouvert son corsage.








Helen Mary Elizabeth Allingham

mardi 6 septembre 2011

Dans une corte si discrète..






Quelle belle surprise ce matin dans mon courrier en provenance de Venise: quelques très beaux détails saisis dans une corte si discrète que seuls les invités peuvent y pénétrer. Et quel bonheur d'avoir sur place une correspondante au top du top qui connait mes petites faiblesses , qui garde l'oeil en éveil...et sait accueillir  toutes les opportunités.





S'il vous plaît de savoir 
où se trouve cette corte discrète...une petite visite s'impose



Photos de Catherine E.envoyée spéciale :-)

lundi 5 septembre 2011

Pietro Tonassi. Sur un air de ....



1800(?)/1877
 
PietroTonassi

contrebassiste et professeur d’harmonie et contrepoint, né à Venise dans les premières années du dix-neuvième siècle, a fait ses études théoriques de musique sous la direction du P. Marsand. En 1830, il a écrit, en collaboration avec un autre vénitien, Pietro  Collavo, un opera intitulé « Il Castello di Woodstock ». 

L’ouvrage fut représenté dans la même année au théâtre San Benedetto, et ne réussit pas. Tonassi s’est aussi fait connaitre par une traduction abrégée du traité d’harmonie de Reicha, qui a été publiée sous ce titre : Trattato d’Armonia di Antonio Reicha, compendiato e recato dall’ idioma francese nell’ italiano, da Pietro Tonassi, con qualche Nota del Traduttore. Divisoin due libri : Milano, Ricordi, 1844, in-fol.
 
Le même musicien a publié une très nombreuse collection de pots-pourris pour violon et guitare sur des motifs des opéras de Donizetti et de Verdi, ainsi que des fantaisies pour les mêmes instruments ... 




Photos : ZEN

dimanche 4 septembre 2011

Des fleurs pour un dimanche..

Giovanna Garzoni
est une femme peintre italienne de l'époque baroque. Sa particularité en tant que peintre femme du XVIIe siècle est que ses thèmes sont principalement décoratifs (natures mortes de fruits, de légumes et de fleurs). Sa formation s'est faite auprès d'un peintre inconnu de sa ville natale d'Ascoli Piceno. Elle a eu rapidement du succès à Rome, Venise, Florence (1642 - 1651), Naples et Turin


Je vous souhaite de passer  de très belles heures dominicales !