On reprend sa promenade...

Venise..

parfois un peu de recul  vient s'imposer mais, 

le moment vient toujours où  l'on reprend sa promenade là

 où on  l'avait laissée  s'arrêter et marcher à nouveau, de calle en calle , est jubilatoire comme  une renaissance !

A la campagne ou en ville

les ferronniers n'ont jamais manqué d'ouvrage.

Belle semaine automnale !

Corte dei Cordami ( Giudecca)

Un joli coin fleuri et paisible  de la Giudecca

Quelques lieux de Venise rappellent, par leurs toponymes, l'industrie navale vénitienne, qui était très florissante  aux temps de la Sérénissima et les nombreuses activités qui lui étaient liées, qui se déroulaient principalement, mais pas seulement, à l'intérieur de l'arsenal, fondé en 1104  sous le dogat d'  Ordelafo Falier  .

Par exemple on peut voir la cour des cordages( corte dei cardami)  à la Giudecca, où on  tordait en plein air les amarres des navires.

On sait  que , après la venue de Napoléon,  la famille Inio s'établit ici  venant de Cannaregio.

Depuis le XVI siècle,et ce  jusqu' en 1995 avec Renzo, le dernier « corder » (cordier) de Venise, les  Inio  produisirent amarres et cordages pour les navires. Le ramo (ruelle), les fondations et le campo de la Tana a Castello    ,rappellent  aussi le travail et le commerce des cordes.

(Merci à Paola Facelli !)

Les Vénitiennes ont la  main verte !

Le  puits en pierre d'Istrie date

 de la première moitié du XVIe siècle, 

Au fil des années, l'artisanat  " des cordami" à laissé la place à la fabrication de  tapis.

Le bâtiment contemporain  est  un complexe  résidentiel comprenant quatre bâtiments principaux, dont deux complètement nouveaux et deux plus anciens restructurés, et proposant  27 appartements. 

En outre, de nouvelles infrastructures d'urbanisation ont été créées,  utilisant une partie de la cour comme une petite place avec des jardins. 

Cette longue corte tire son nom d'une activité ancienne .

C'est en effet ici que se tordaient, en plein air, 

les câbles destinés aux navires.

Ces cheminées vénitiennes, datent du XVIIIe siècle.

Les conduits plaqués sur les façades sont typiques de ce genre d'habitations populaires

 L'indispensable fontaine!

 La protection mariale

Quelques pensées...souvenirs de la Giudecca.

Belle semaine à vous qui passez!

Camminando..( suite)

  Rio de la Crea

 Les dépôts d'argile( vén.crea), matière première destinée à la production de briques dans les différentes briqueteries qui existaient dans la zone, donnèrent son nom au rio qui s 'enfonce dans le bout occidental du sestiere de Cannaregio et qui jadis mettait en communication le canal homonyme avec la sacca di Santa Lucia, où fut créée en 1846 la gare terminale de la voie ferrée 

Ponte  Priuli ai Cavaletti ( Cannaregio)

 Fondamenta Priuli  ai Cavaleti & Rio de la Crea

Le rio della Crea a une longueur d'environ 580 mètres. Il part du Canale Colambola, qui délimite Venise sur son flanc ouest ; sa première moitié longe les voies de la gare ferroviaire de Santa Lucia dans le sens sud-est en passant sur sa gauche le rio di San Giobbe, après quoi la seconde partie vire à 90 degrés vers le Canal de Cannaregio dans le sens nord-ouest. 

La partie du rio  enterrée( au bout de la fondamenta) en 1835 fut finalement rouverte quelques années plus tard ...

Le rio se termine dans le Canal de Cannaregio sous le Ponte de la Crea du Fondamenta San Giobbe, en face du palais Surian Bellotto.

""Avec l'ouverture graduelle d'ateliers de construction navale, commença la diversification économique de la ville, dans laquelle jusqu'au début du XIVe siècle les fours à briques représentaient la seule activité industrielle.""

Elisabeh CROUZET-PAVAN

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En 1864, 431 fours à briques et à tuiles étaient encore en activité.

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Parmi les heureux propriétaires :

Les SORANZO(clic) de San Gregorio avaient beaucoup de bâtiments  dont des briqueteries qu'ils conservèrent jusqu'à la chute de la République de Venise.(  Rio de la Fornace)

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 La famille BON(clic) est famille patricienne venue de Bologne par Torcello , en 866. La branche habitant les Birri( Venise) y posséda de multiples briqueteries( fornace).

Venise en sol mineur

Venise en sol mineur : c'est celle que je préfère ,tout en  admirant les " hauts lieux" devenus trop fréquentés à mon gré. Je ne les néglige pas mais  c'est  me promener dans une Venise moins dorée et plus humaine qui me réconforte et me conforte dans l'attachement que je lui porte.