S'il est un endroit où l'on se réunit volontiers, c'est autour du puits.Tandis que les seaux vont et viennent,puisant l'eau dans les profondeurs, les contacts se font , les nouvelles s'échangent . Jour après jour des liens se nouent, se fortifient.
La rencontre autour du puits devient LE moment du jour.
Je ne peux m'empêcher de penser à mon enfance africaine quand j'avais la permission d'accompagner les femmes jusqu'à la source où elles allaient puiser l'eau. Après une longue marche sous le soleil,c'était la fête de la fraîcheur, du bavardage, des chansons scandaient le remplissage des calebasses.Les rires fusaient de partout tandis que nous ,les enfants ,( noirs et blancs) nous éclaboussions à l'envie!
Quel beau symbole que ce puits sans qui la Vie ne serait que longues heures assoiffées.
Oh les bouquets d'anémones, j'adore, mes préférées après les violettes. Si Françoise ne nous revient pas après tous ces signes d'amitiés.
RépondreSupprimerBisous
Oui, mais il ne faudrait pas lui forcer la main...il faut qu'elle en sente vraiment l'envie...peut être un petit repos pour mieux revenir...:-)
RépondreSupprimerMerci à vous.
RépondreSupprimerJe suis très émue.
Je ne soupçonnais pas vos visites discrètes ni votre générosité
Il y avait chez mes grands parents maternels un puits avec une pompe que l'on activait à l'aide d'une grande roue .
J'ai vu il y a quelques temps à Auteuil dans les Yvelines cette même pompe à eau.
Cela m'a replongée des années en arrière ou justement j'actionnais cette roue toute fière afin de remplir des seaux en zinc d'eau fraîche afin d'y mettre à rafraîchir les melons juste coupés.
Mon grand-père qui avait un grand jardin,verger,potager....cultivait entre autre des tomates et lorsqu'il revenait "des champs" c'était à moi qu'incombait de couper des feuilles d'oseille afin qu'il sen frictionne les mains et d'actionner la pompe pour qu'il puisse se rincer.
Que de souvenirs vous remuez là c'était il y a quarante ans mais c'est gravé en moi comme si c'était hier
Merci encore
Bonjour, Danielle. Je viens de découvrir votre blog vénitienne, je suis devenu un adepte vous sans hésiter. J'aime le monde de l'art sous toutes ses facettes. Merci de partager votre grande sensibilité.
RépondreSupprimerBonjour, Danielle. Acabo de descubrir tu blog veneciano, me he hecho seguidor tuyo sin dudarlo. Me gusta el mundo del arte en todas sus facetas. Gracias por compartir tu gran sensibilidad.
Un saludo desde España.
Ton billet est magnifique ! Merci pour elle ! Merci à toi ! Je n'ai vu ton billet qu'après avoir écrit le mien et j'ai ajouté ton nom à notre ronde des copinautes solidaires dans les commentaires...
RépondreSupprimerVive la liberté d'expression et la solidarité !
Bonjour Nomada et bienvenue chez moi.Je suis heureuse que mes pages vous plaisent.
RépondreSupprimerEnitram, c'est comme tu dis " Vive la liberté et la solidarité ! j'y suis allée moi aussi de ma petite introspection.Bien sûr, je crois qu'il y a un peu d'égoïsme ( le mot est un peu fort mais je n'en trouve pas d'autre) dans nos réactions spontanées; de l'inquiétude aussi de voir nos habitudes bouleversées mais, cette réaction là est prise sur le vif après, la vraie réflexion prend le dessus. Toutes les réactions lues" Autour du puits" sont très claires à cet égard...très complètes et si bien exprimées.:-)
RépondreSupprimerOn commence pour soi, pour "sortir" de chez soi, ensuite on va à la rencontre, on donne, on reçoit...en toute liberté.Rien n'est forcé et c'est, je crois,ce qu'il faut retenir de cette grosse émotion et de cette belle analyse...
PS.la photo numérique, parce qu'il faut bien le reconnaître, nous a ouvert grandes les portes du Net !Et si toutes les facettes de ce mode d'expression ne sont pas bonnes à exploiter, celle que nous avons choisie , par contre, est d'une grande richesse humaine.
Françoise ( je crois) et si vous le permettez, je "suis" votre blog depuis des mois et je ne suis pas la seule.Vous figurez parmi mes adresses favorites sur mon autre blog.J'ai lu tous vos billets avec un grand intérêt et je suis depuis le début très admirative de votre style d'écriture. J'aime bien la façon dont vous vous racontez, dont vous racontez et vos souvenirs et votre quotidien.Vous faites parties de ces femmes ( et j'en ai rencontré d'autres sur la blogosphère) dont je me dis " Mais quelle vie passionnante elle a!" Et moi, seule, dans mon petit coin de campagne, entre mon mari et mon chat, j'avoue que je me surprends à rêver..
RépondreSupprimerOui mon prénom est Françoise
RépondreSupprimerJe suis très touchée par vos mots.
J'ai certes une vie passionnante mais aussi un peu épuisante et j'éprouve parfois le besoin de me poser pour mieux rebondir ensuite.
Je vais faire en sorte d'essayer de continuer à vous faire rêver même si je trouve cela un peu présomptueux de ma part.
Merci à vous Danielle