Joaquin Sorolla Bastida
Vous avez beau vous blottir sous mon ombrelle, Giovanni vous entend, c'est certain.Les gondoliers ont l'oreille si fine! Et il comprend le français,celui-là...Puisque je vous répète qu'il le comprend...Alors, taisez-vous!...Voulez-vous bien vous taire!
Cependant je ne me taisais pas.je m'étais simplement, un peu rapproché d'elle encore.A chaque mot que je disais, ses cheveux mousseux palpitaient sur ses tempes, éparpillés par mon haleine.
-Si!n'est-ce pas? Si! vous viendrez! chuchotais-je.Il tarde tant à mes miroirs de se régaler de votre visage! Mon rosier nain, dans son vase de Gubbio, se meurt de ne pas sentir vos narines le caresser;mon lit...
Elle était , soudain, devenue toute pâle.
-...Mon lit, repris-je, s'ennuie dans son coin!
- Pourquoi me parlez-vous de la sorte? Vous savez que cela me déplaît...Vous êtes un vilain! fit-elle.
Et son pied s'est arraché des miens.Elle m'a repoussé du coude...Elle ne souriait plus.
Mais deux petites pointes jumelles bosselaient ,maintenant , la courbe lisse de sa blouse collante.
Gabriel SOULAGES
Chaud devant ! :))) ;)
RépondreSupprimerOh le coquin ! va-t-elle céder ?
RépondreSupprimerBise
"Les deux petites pointes jumelles" lui appartenaient déjà??? Oh le coquin !!!!
RépondreSupprimerJe vous laisse à vos questionnements...:-))))))))))) ....
RépondreSupprimerMerci Danielle de ce bel extrait de ce livre que tu nous a fait découvrir.
RépondreSupprimerBonne semaine et merci de tes visites sur mes blogs
J'aime beaucoup le tableau de Joaquin Sorolla Bastida.
RépondreSupprimerBonne journée!
Anne