vendredi 16 décembre 2011

Lorenzo LOTTO






Vénus et Cupidon  (vers 1520)
Lorenzo Lotto  1480–1556)









Depuis le 24 novembre 2011 et jusqu'au 26 février 2012,Lorenzo LOTTO est mis à l'honneur à l'Accademia
Cette exposition a été rendue possible grâce au  prêt exceptionnel consenti par le  Musée de Saint Pétersbourg à la Galerie vénitienne de deux peintures rarement, ou jamais, vues en Italie :
le « Double portrait des époux » et la « Madonne des Grâces "»
L’exposition, promue par la Super-Intendance pour le Pôle des Musées vénitiens offre un parcours riche et composite qui fait dialoguer les deux œuvres, respectivement des années 20 et 40 du XVIème siècle, avec d’autres œuvres « lottesques » provenant de divers musées européens et des collections de l’Accademia.


Gallerie Accademia(clic)

jeudi 15 décembre 2011

Idylle vénitienne.Escapade.

Anders ZON

Le dernier vaporetto est parti ! Sa sirène chantait, que nous étions encore dans la Scuola di Merletti, parmi les dentellières bondes à regarder fleurir, sous les doigts légers, les petites roses de fil fragile. Qu’y faire ?Nous rentrerons cette nuit, avec la barque d ‘un pêcheur. C’est très simple…ne pleurez donc plus ! Essuyez vos pauvres grands yeux bleus…Dîner à Burano, vous et moi, bien sagement, à l’auberge, est-ce un crime ? Votre mari nous pardonnera !



Albert henri COLLINGS.

La table est mise. En notre honneur l’hôtelière a sortit de son armoire tous ses humbles trésors, et rouvert le beau salon de ses aïeules. Voyez la nappe de lin damassée, l’huilier de faïence peinte, les flambeaux de cuivre luisant, l’aiguière de cristal, et, contre le mur, sous le portrait du roi galantuomo,le sofa de velours flétri où George Sand a peut être rêvé,- une strophe de Musset aux lèvres,- dans les bras de Pagello…


 Mariano FORTUNY
 
Rien qu’un biscuit sec ? pas un raisin, pas une pomme, pas une figue ?..tant pis ! cette fiasque de Marsala remplacera le dessert !

Une goutte, encore…Buvez !

Il fait chaud ?…Oui, c’est cela : quittez votre jupe et, puisque la tête vous tourne, venez ici, sur le canapé, près de moi.



 Gabriel SOULAGES