vendredi 9 décembre 2011

Santa Maria Valverde (2)


 Cannaregio.
L'église et l'abbaye de Santa Maria della Misericordia, dite en Val Verde, à cause de l'ancien nom de l'île sur lesquelles elles sont construites. C'est à côté de cette église ( post précédent), bâtie en 939, que l'on a probablement construit le premier hospice de la cité.

Le premier siège de cette institution, daté de 1505, se trouvait non loin sur la fondamenta dell' Abbazia, dans la corte Nuova( n'°3555-3567) où a été remonté ce beau portail de la fin du XIVe.





A côté de l'église s'élevait une petite chapelle dédiée à sainte Christine.Construite  entre 1651 et 1659 grâce à la générosité du philosophe et sénateur Gaspare MORO (+1671), elle est attribuée à Clemente MOLI lequel sculpta aussi le Buste de MORO et les deux statues, La Constance et La Miséricorde qui flanquent le portail de l'église.


Photos:ZEN
Sources: Les trésors de Venise.( National geographic)


mercredi 7 décembre 2011

Pas de truffes pour Martine mais....



Les truffes , j'aime bien les manger mais les préparer c'est autre chose .
Par contre une petite mousse au chocolat surtout quand celui-ci arrive tout droit de Venise...vice ou vertu?
 


mardi 6 décembre 2011

Idylle vénitienne.Farniente.

Guido CADORIN. Venise, 1892-1976


Farniente

L’heure est jolie. 
Il fait doux, il fait bleu.
L’automne avant de mourir, nous caresse.
Non, non, ne vous levez pas ! 
Restez ainsi sur votre divan, toute longue…
J’ai votre âme sous mon oreille.
J’entends battre votre cœur. 
Je vois là-bas, dans la fenêtre ouverte, 
l’église de l’île des Tombes, blanche et luisante,
-comme un pendentif,-entre vos seins.



Gabriel SOULAGES 

lundi 5 décembre 2011

La plus belle librairie du monde...:-))à Emilia

 Un petit tour dans le plus belle librairie du monde!

:-) à Venezia et à Luigi !!





Posée sur des briques, la vieille baignoire est encore utile




dimanche 4 décembre 2011

Bon dimanche!!

Luigi-Filippo Tibertelli de Pisis dit Filippo De Pisis 


(Ferrare 1896  – Milan 1956). 


Docteur ès lettres de l'université de Bologne, il aborde la carrière littéraire avec les Canti della Croara et participe aux revues futuristes Lacerba et La Voce. Sa rencontre, en 1916, avec Giorgio De Chirico, Umberto Savinio et, l'année suivante, Carlo Carrà l'introduit dans la voie de la Peinture métaphysique, qu'il va traiter de façon personnelle. Il publie dans Valori Plastici et s'intéresse aussi au Dadaïsme (papier collé, 1920). En 1919, il se lie avec Morandi ainsi qu'avec quelques peintres futuristes, tels que Ivo Pannaggi, Gerardo Dottori et Enrico Prampolini. Il s'installe à Rome en 1920, mais son séjour à Paris à partir de 1925 exerce une profonde influence sur son œuvre : il y retrouve De Chirico et Savinio. Sa peinture, en dehors de tout mouvement d'avant-garde, s'inscrit dans des dimensions plus lointaines, où se devine l'influence de Delacroix, de Manet et surtout de l'Impressionnisme, qu'il assimila d'une manière toute personnelle à travers la vision de la Peinture métaphysique et du Surréalisme. Les premiers tableaux exécutés à Paris se distinguent par une matière riche et des tonalités sensuelles. Sa palette va s'alléger et la facture devenir plus rapide : le fond, généralement nu, met en relief une trame de couleur claire et légère. C'est de cette période que date la série des natures mortes au bord de la mer (plusieurs fois reprises) et des nus. Il s'oriente de plus en plus vers un Néo-Impressionnisme qui rencontre un grand succès auprès du public parisien.
   En 1939, il est définitivement de retour en Italie et va passer les dernières années de sa vie en clinique, peignant des natures mortes (coquillages, vases de fleurs, objets abandonnés sur des fonds marins) ainsi que des paysages, dont les vues de Venise et de Vérone, nés d'impressions fugitives. La Biennale de Venise lui a consacré une exposition en 1948 ; la rétrospective la plus importante de son œuvre a eu lieu en 1951 à Ferrare, puis à Milan. Ses peintures sont conservées dans les principaux musées et collections italiennes (Rome, G. A. M. ; Milan, coll. Jesi). Il est aussi en France (Paris, M. N. A. M. ; musée de Grenoble). Sa production littéraire comprend des essais (Prose e articoli, Milan, 1947), des poèmes : Poésia, 1939 ; La Città dalle cento meraviglie ed altri scritti, Florence, 1965).

Source : Larousse