samedi 8 janvier 2011

A la pescheria,

Non, pas celui-ci...:-(
Ma foi, un bon ragoût de lotte..


Pas trop sympa, le Saint-Pierre
Pourquoi pas ?
 C'est mon choix!
Voilà, vite mon cabas, un petit tour à la pescheria.Demain  la table sera festive...et gourmande!

vendredi 7 janvier 2011

Idylle vénitienne(8) Premier baiser

Jane Erin Emmet de Glehn ( peintre américaine) peinte par SARGENT
Cet après-midi, tandis qu'Othello et Don Iago faisaient la sieste, nous avons pris aux Fondamenta Nuove, le bateau qui mène à Murano. La gondole eut été trop lente! Nos pauvres coeurs, pour être seul à seul, n'avaient qu'un petite heure...cependant, en nous pressant un peu, nous avons pu voir, tout là-bas,- le porche de San Donato, les quais, la place, le pont Vivarini, pareil, au-dessus du canal limpide, à un sourcil blond sur un oeil bleu,- et visiter, au Municipo, le musée désert où vibre, à chaque mot qu'on dit, l'âme fragile des glaces et des lustres.

Dod PROCTER, Miroir vénitien
O pèlerins romanesques qui, après nous, promènerez vos spleens ou votre fièvre dans ces salles tendues de cristal, ô Roméos voyageurs, ô Juliettes nomades, arrêtez-vous, le temps d'un soupir, devant le miroir terni qui refléta son sourire, et dans lequel j'ai regardé la trace de ses dents sur mes lèvres !

Gabriel SOULAGES





jeudi 6 janvier 2011

Les pèlerins d'Emmaüs .Véronèse.

Cette oeuvre de jeunesse, première représentation d'un repas biblique peinte par Véronèse, est construite comme une scène de théâtre incluant des portraits contemporains. Une famille patricienne de Venise assiste au souper d'Emmaüs (Luc, 24, 13-35), au cours duquel deux disciples reconnaissent le Christ ressuscité à la fraction du pain. En mêlant intimement le divin et le terrestre, Véronèse met l'accent sur l'humanité du Christ.
Après sa résurrection, le Christ apparaît à plusieurs reprises à ses disciples. Ici, on aperçoit à gauche dans l'échappée sur le paysage sa rencontre avec des pèlerins sur la route d'Emmaüs. La suite de cet épisode se déroule au premier plan de la composition, lorsque Jésus lève les yeux au ciel à l'instant où il bénit le pain au cours du repas. Ce geste divin permet aux deux apôtres surpris de le reconnaître.
Véronèse ne se limite pas à l'iconographie traditionnelle. Il situe le miracle dans un palais au lieu d'une auberge, devant une porte à fronton triangulaire flanquée de colonnes cannelées. Surtout, il introduit une famille peu soucieuse de l'événement au sein de la scène religieuse. Le contraste est d'autant plus fort que les vêtements antiques se mêlent aux riches costumes vénitiens à la mode contemporaine. 

L'abondance de scènes anecdotiques rend la lecture un peu confuse. Ainsi, les fillettes blondes jouant avec un chien au premier plan occultent par leur charme et leur grâce le sujet principal. Ces enfants occupent un axe stratégique, puisque leur disposition à hauteur de spectateur révèle la volonté du peintre de créer une véritable mise en scène transformant le lieu sacré en une tribune de théâtre. Dans cette oeuvre de jeunesse, Véronèse cherche à acquérir la maîtrise de son style. Il mélange les genres, l'histoire, le portrait de groupe, et affirme son goût pour l'architecture qui se détache sur un ciel bleu. Ce premier grand tableau religieux, dont on ignore le commanditaire, annonce les effets scéniques des Noces de Cana.




mercredi 5 janvier 2011

Jusqu'au 31 janvier...

Comme je le dis sur mes autres pages, je trouve que c'est un peu tôt pour ranger ce montage dans un dossier qui restera fermé.Alors, notons bien tous les souhaits que nous avons échangés et donnons-nous rendez-vous  chaque jour afin de vérifier s'ils se  réalisent.Et que le temps prenne son temps...

Help...................................

Des amies me signalent qu'un page de publicité s'installe quand elles veulent ouvrir mes blogs.Est-ce le cas pour vous aussi? Je n'ai rien fait pour .S'il y a un remède et que vous le connaissez , faites m'en part, je vous en serai très reconnaissante.GRRRRRRRR

lundi 3 janvier 2011

Venise au bout des doigts


Nous ne nous sommes jamais rencontrées" pour de vrai"' mais nous fréquentons  depuis belle lurette le même Campiello , cet endroit sympathique où se sont noués ( et se nouent encore)  des liens que la passion de Venise a renforcés au fil des dix années écoulées. Je connaissais ses collages. 
Elle vient de nous proposer " timidement" ces derniers " exercices".
Je vous laisse  apprécier le talent de LAURETT.





""Pour le lion et le pélican j ai utilisé de l'argile chamottée (la chamotte est de l'argile cuite concassée que l'on ajoute à de la terre glaise pour lui conférer certaines propriétés au séchage et à la cuisson) ; pour la jeune fille j'ai utilisé de l'argile blanche (terre glaise à forte teneur en kaolin).
Le lion en bas relief est réalisé en creusant une plaque d'argile alors que le pélican et la jeune fille sont réalisés a partir d'un bloc que je découpe avec un couteau puis j'utilise divers modèles de mirettes.

Une fois terminé il y a une période de séchage, la cuisson à 1000° et éventuellement une patine.La jeune fille n'a aucune patine, je trouve que la terre est très belle, le pélican pour le moment j'hésite à le patiner, et le lion est patiné avec de la peinture acrylique ."


PS. Les originaux se trouvent à Venise à vous de les dénicher. 
Des indices ? Le lion et la jeune fille (qui me plaît beaucoup) se trouvent dans Cannaregio.Leurs journées sont scandées  par les mouvements des vaporetti qui parviennent jusqu'à ce mur de clôture qui fut témoin de tant d'artistiques rencontres.:-)

 Le pélican ? Dans Dorsoduro pas loin d'un campo très animé !

Attention, c'est LAURETT, l'artiste.Moi je serais bien incapable de créer de si belles choses.

dimanche 2 janvier 2011

Et un dimanche, un !




Ce beau montage ne vient pas de Venise, il m'a été offert par ma fille aînée pour célébrer l'avènement de  l'année nouvelle. J'espère que pour vous, celle-ci a bien commencé.
Retrouvons  nos bonnes habitudes, les petites visites journalières en fin de matinée quand le repas est en bonne voie de  préparation. Pour ma part, cette ballade apéritive  m'apporte chaque jour de bien belles découvertes.Et  si je ne suis pas toujours d'humeur bavarde ,je n'en suis pas moins chaque fois admirative devant  tout ce que nous pouvons, nous, blogueuses et blogueurs, créer au fil des jours, avec passion et patience...aussi!
Bien sûr, il y a Venise , Celle qui nous réunit .:de belles photos, des textes poétiques, des anecdotes intéressantes, tout ce qui entretient notre nostalgie et notre passion.Et puis il y a ,dans d'autres domaines tout aussi passionnants ,nos régions respectives et tout ce qui fait partie de la douceur d'y vivre au jour le jour.N'oublions pas nos coups de coeur, nos gourmandises , nos menus plaisirs, nos lectures, nos découvertes artistiques, nos émotions familiales ou amicales.
En résumé,  un univers à la fois très cultivé mais aussi très chaleureux dont l'humeur est loin d 'être un invité absent.
Bon dimanche à vous !