jeudi 12 janvier 2012

Sur les murs, toute une histoire...


Les murs des demeures affichent des ornements et des sculptures qui, comme les pages d'un mystérieux livre de pierre, racontent des histoires magiques et secrètes..







Fondamenta del Squero  près de San Barnaba( Dorsoduro)

Photos : ZEN

mardi 10 janvier 2012

Le chat des SESSA...

 Marque d'imprimerie des SESSA ( Venise)


 Gravure tirée de :
« Les Chats, histoires, mœurs, observations, anecdotes » de Jules-François-Félix Husson, dit Champfleury (1821-1889), publié en 1869.

 ""un gatto con in bocca un topino ""


Au XVIe siècle, l’art de la typographie se développe à Venise et Jean-Baptiste SESSA, imprimeur de Venise, fait figurer un chat portant un rat dans sa gueule sur le motif de son sceau.

Le peuple amis des légendes se plaisait à voir ces êtres fantastiques sur les bannières de leurs seigneurs.
Les anciens Bourguignons avaient un chat dans leurs armoiries.

La Chetardie, en pays de Limoges, portait d'azur à deux chats l'un sur l'autre d'argent.

Les Della Gatta , seigneurs napolitains, portaient d'azur à une chatte d'argent au lambel de gueules en chef.

Nombre d'autres armoiries pourraient être relevées dans les blasons des familles européennes.
De fantastique, le symbole du chat devint bientôt plus positif .A mesure que l'on s'éloignait du Moyen-Âge, le chat symbolisa l'esprit de liberté, l'indépendance.

L'imprimerie, c'était la lumière, la lumière c'était l'affranchissement.
Le XVIème  siècle le comprit ainsi, car combien de grands esprits furent persécutés pour l'invention nouvelle, et combien de bûchers furent allumés avec la torche que ces libres penseurs tenaient en main.L' Italie surtout qui fournit tant de martyrs, n'employait pas la marque du chat sans raison !

C'est ainsi que l'on peut expliquer la marque des SESSA.
On voit sur la dernière page de tous leurs ouvrages , la représentation d'un chat entouré de curieuses ornementations.
Colophon de 1578



Colophon 1596




Les  SESSA :
Une importante famille d’imprimeurs actifs à Venise dès le début du XVIème siècle. Giovanni Battista et Melchior SESSA étaient frères, fils de Melchiorre l’Aîné  ( au travail  de 1505 à 1555). 

Les  SESSA   tinrent leur imprimerie en activité avec un talentueux savoir-faire et avec succès.
Ils imprimèrent notamment, et entre autres ouvrages d'auteurs renommés,  la troisième et définitive version ( 1596) du long poème de Dante :«  La Divine Comédie".


La collaboration  de Giovanni Battista et de son autre frère Giovanni Bernardo s’avéra elle aussi particulièrement fructueuse .
Esope, Virgile et bien d 'autres 
furent ainsi  édités par cette famille  d'artisans renommés.



 Les SESSA usaient  d’un cachet élégamment  élaboré, représentant un chat tenant une souris dans sa gueule.
Une version originale  orne la première page de « L’Enfer » dans l’édition de 1578 et révèle la devise 

«  Dissimilium in Fida Societas »**



1615



On trouve encore des livres imprimés par les SESSA.
Leur prix est à la hauteur de leurs qualités.


Avec l'aide précieuse de Saint Google...


lundi 9 janvier 2012

MERCI !


Merci à Anna-Livia 
qui  m'offre, avec le plaisir quotidiennement renouvelé de ""ses Carnets Vénitiens"",  cette amicale reconnaissance.

La règle veut que je fasse suivre cette récompense à cinq blogs que je visite régulièrement.

Je vous invite donc à découvrir ou redécouvrir



De belles visites en perspective !
Bonne semaine à toutes et tous !


Les règles sont toujours pareilles
* Recopier le logo sur son blog
*Citer la personne qui décerne l'award
*Prévenir les cinq personnes nommées..

dimanche 8 janvier 2012

Le "cotechino" de l'An neuf..


Grâce aux conseils d'une "maman" du Vénéto, ma petite expérience s'est très bien déroulée et terminée.
Une heure de cuisson à petit feu..
J'ai servi ces tranches de cotechino avec des pommes de terre à la Vénitienne et des courgettes rondes farcies ( chair de courgette, pain au lait, oeufs, parmesan...mélangés au moment de farcir avec des lentilles ( déjà cuites) ,  un peu de parmesan et puis le four..

Pour accompagner: une sauce " ragù" de cotechino....avec petits légumes et tomates.
Et une bonne bouteille de vin italien, bien sûr..