jeudi 14 novembre 2013

Accident...



Accident!!

Et oui, voilà ce qu'il advient d'un blog quand on joue avec "blogger".
Je me calme, enfin j'essaye...
la nuit porte conseil..
Je vais le retrouver mon Album vénitien !

A bientôt...


Merci pour vos encouragements!!
En fait, hier soir, j'ai voulu modifier un peu les caractères etc...j'ai été curieuse et j'ai fait"clic" sur "Affichage dynamique" pour avoir une idée de ce que cela pouvait donner..j'ai été servie...tout le blog chamboulé, plus de couleurs...toutes les photos  en vrac etc..une  cata!
Et bien sûr, mon énervement n'a rien arrangé!
Depuis ce matin, j'oeuvre en coulisse, je cherche à retrouver mes couleurs,  les détails disparus...mais  puisque le contenu " sérieux" lui  , n'a pas souffert, je suis plus zen, oui!
Raison de plus pour faire régulièrement une sauvegarde


lundi 11 novembre 2013

Le mur des Sansoni.


D. O. M.
AD PERPETUAM REI MEMORIAM
VETUSTAE FAMILIAE SANSONI IURA
UNACUM RIPA
OLIM CLAUSA MURIS
IN SUPPOSITAM AREAM
ALBIS LAPIDIBUS LINEATAM
AB ANNO M D C C I I I
FAMILIIS ASTORI ET BALICO
PRIVATIVE ASSERTA ET FIRMATA
AMPLISSIMIS SUFFRAGIIS
CONSILII DE XL CV
DIE III AUGUSTI
MDCCLXXXVI






 Le mur des Sansoni  
témoigne des nombreux gestes de dévouement à la ville et du haut sens civique qui unissait les familles vénitiennes nobles ou pas.




 Un haut mur délimitait sur toute sa longueur l'actuel campiello dei Sansoni, ne laissant pour le passage qu'une calle extrêmement étroite- ce qui, il faut bien le reconnaître , est  loin d'être exceptionnel à Venise



 De sa propre initiative, la famille SANSONI, propriétaire et du mur et de la place, ordonna la démolition de ce mur, libérant ainsi , à moindre frais , un  espace agréable dont il garda la propriété tout en laissant le libre passage. Un acte qui fut hautement apprécié.
 de l'ancien mur, il ne reste que ce pilastre qui fut embelli d'un  pinacle de pierre blanche.
L'inscription sur la plaque reste lisible qui témoigne de cet événement hautement citoyen.



 Belle semaine à vous qui passez !

dimanche 10 novembre 2013

Douceur et tendresse à fleur de toile (2)




J'aime particulièrement celui-ci  
qui est tout de tendresse et de douceur.


***







Le globe, comme emblème de la souveraineté, a été très tôt placé dans les mains de l'Enfant divin.
A remarquer aussi le geste de sa main..tout est déjà écrit.


Barbara LONGHI
1552-1638

 Autoportrait présumé en Sainte Catherine D'Alexandrie

Barbara est la fille du peintre maniériste Luca LONGHI dont elle devient une collaboratrice importante. Toutefois sa renommée ne dépassera jamais les frontières de Ravenne, sa ville natale.
Ses peinture ont quelque chose de mélancolique.Leur simplicité est le reflet des idées religieuses de la Contre-reforme selon lesquelles les tableaux religieux doivent représenter les personnages dans des situations  simples et familières.Le spectateur doit se retrouver dans ses habitudes quotidiennes.

Douze des quinze tableaux qui sont attribués à
traitent de sujets religieux.


La Sainte Catherine d'Alexandrie que Barbara LONGHI a peint montre une forte ressemblance avec les présentations qu'a fait d'elle son père Luca LONGHI.de ce fait la peinture est généralement estimée par les critiques d'art comme étant un autoportrait.

""Irène Graziani écrit que" quand elle peint une image d'elle même, Barbara LONGHI se présente selon un modèle vertueux de femme élégante et érudite, revisitant les thèmes que Lavinia FONTANA avait développé quelques années auparavant à Bologne, selon le répertoire lié au maniérisme tardif"
Une hypothèse avance aussi le fait que Barbara LONGHI ait pu réaliser son autoportrait sous l'image d 'une sainte, afin d'éviter de s'adonner au péché de vanité"




A gauche: Sainte Catherine"







  Je retiens , d'un tableau à l'autre,la finesse d'un visage, toujours le même ou presque.
La douceur, la sérénité, la tendresse.



Un petit passage chez Anne et chez Martine?

Beau dimanche à vous !