G.KLIMT |
Le dernier verre de lacryma-christi, le dernier plum-cake, le dernier beau rêve, sur la terrasse du Lido désert...La dernière promenade, par les rios jonchés de feuilles mortes...Le dernier"bonjour" aux anges du Bellin, à la famiglia du Giorgione, à la Madonna d'Alvise Vivarini...Et, dans le hall de l'hôtel, derrière le paravent, à travers le corsage ténu, mes derniers baisers sur tes seins!
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Il faut partir...Voici l'heure! La barque est là.Ton mari a pris le vaporetto, pour arriver plus tôt à la gare, et, le wagon choisi, les places marquées, doit s'impatienter, devant le train, à t'attendre.
Allons...en route! Je t'accompagne jusqu'au pont des Scalzi...Tant pis si le gondolier entend nos sanglots !
Ta main ! ta tête contre la mienne ! Et, vite, vite, tous les mots que tu penses!...Parle ! Parle !...Vite, vite, des mots saignants, des mots brisés, des mots comme de petits morceaux d'âme !
Mais oui, mais oui, on s'écrira ! on l'a juré !
T'oublier, moi...t'oublier?
Ton souvenir est, à jamais, dans mon coeur, dans le palazzino de nos rendez-vous, dans chaque pierre de la ville.
Tout ce soir, te salue ou te pleure...Vois mes larmes ! Ecoute la brise...écoute comme elle gémit !
Et regarde...regarde: le ciel, lui aussi, il te fait signe avec des mouchoirs blancs !
FIN.
Voilà.
Le moment est venu de tourner la dernière page, de ranger le recueil sur une étagère de ma bibliothèque.
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Le moment est venu de tourner la dernière page, de ranger le recueil sur une étagère de ma bibliothèque.
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Klimt étant à l'honneur à Venise,
"ce baiser"
était l'illustration toute choisie pour ce dernier texte.
Bien sûr, il s'agissait d'une idylle imaginée,et d'un époux ...?????
Le qualificatif m'échappe...
Le qualificatif m'échappe...