Poète, dramaturge, traductrice ,critique littéraire.
Luisa BERGALLI
vient au monde à Venise, le 16 avril 1703. Son père, Giovan Giacomo BERGALLI
est originaire du Piemont. Sa mère, Diana INGALLI est vénitienne.Bien que d'origine modeste, ce sont des nobles, Luigi Mocenigo e Pisana Comaro (qui lui impose le nom de Aloisa Pisana, qui la tiennent sur les fonts baptismaux. Son père veille à lui donner une bonne éducation .Il lui
transmet son amour de la littérature et de la langue française qu’il lui
apprend à maîtriser.
Rosalba CARRIERA( autoportrait) |
Familière de la sœur de Rosalba CARRIERA, elle fréquente
assidûment l’atelier de l’artiste. Apostolo e Caterino Zeno, Antonio Sforza, Luigi Quirini, il Seghezzi sont des amis de jeunesse qui lui resteront fidèles sa vie durant.
Apostolo ZENO |
Apostolo ZENO
met à sa disposition sa riche bibliothèque et conscient de son potentiel , il l’incite à écrire. Son baptême littéraire advient en 1725 quand sur la scène du théâtre San Moïse est représenté son premier mélodrame musical : Agide re di Sparta. Ce premier succès sera suivi de Elenia en 1730.
En 1728, elle fait
publier sa première tragédie Teba, ouvrage influencé par la tragédie française
du siècle classique. En 1730,paraît également un l’ouvrage par lequel elle
s’illustre particulièrement : Le avventura del poeta, un ouvrage à
dimension autobiographique.
Elle publie aussi, et ce déjà en 1726, un
dictionnaire des poétesses italiennes : Componimenti poetici delle piu
illustre rimatrici di ogni secolo.
En plus de son emploi de dramaturge,
elle se lance dans la traduction du théâtre
de TERENCE.
Gasparo GOZZI |
Pendant son mariage, elle intensifie son activité en traduisant RACINE et MOLIERE, sous le pseudonyme de Irminda PARTENIDE, son nom d'Arcadienne.Peu après, dans les années 1746 à 1748, le couple GOZZI déjà désuni dans la vie privée, entreprend la mise en scène de pièces de Gasparo au théâtre San Angelo.Ils ont pour intention de rénover le théâtre italien, entreprise dans laquelle ils concurrencent GOLDONI .Malgré l'échec de cette entreprise, elle continue ses traductions du théâtre français.
Sa carrière étant sans doute déjà sur son déclin, elle ne se désintéresse pas de ce qui s'écrit en France et surfe ainsi sur la vague qui vient de submerger la Sérénissime de la deuxième moitié du XVIIIème.
Séparée de son mari, Luisa BERGALLI meurt le 18 juillet 1779
les Arcadiens(clic)
Il y a certes beaucoup à dire encore sur la vie et l'oeuvre de Luisa BERGALLI. Mais cet articulet forcément et volontairement incomplet n'a qu'une modeste prétention: vous inviter à consulter le net afin d'en apprendre davantage sur cette Vénitienne d'exception.
A poster.....Gasparo GOZZI..bien sûr.
Merci de nous inviter à mieux connaître cette belle Vénitienne, douée de talents littéraires tels qu'elle y a consacré sa vie. Bonne fin de semaine, Danielle!
RépondreSupprimerBon week-end, Anne et merci de votre visite.Belle rentrée aussi car je pense que vous allez reprendre, vous aussi, votre cartable...
SupprimerC'est un véritable cadeau !! Merci Danielle.
RépondreSupprimerJe vais m'empresser de découvrir qui était
cette Vénitienne hors du commun. Je l'adore
sur la gravure, où apparait toute sa sensibilité.
Et merci également pour la musique. Bonne nuit.
ELZA
Bon retour, Elza...c'est la rentrée pour toutes et tous...je suis heureuse de te retrouver...BISES
SupprimerDanielle
effectivement, cela donne envie d'en savoir encore plus , merci!
RépondreSupprimermerci de ton passage Eimelle..bon week-end à toi..et belles découvertes...
SupprimerDanielle
Je ne connaissais que très peu Luisa Bergalli. Mais tu me donnes envie d'aller plus loin. Hier j'étais au vernissage de Claude ou j'ai aussi fais la connaissance de Dany et Ange. Bisous Danielle et bonne journée.
RépondreSupprimerChançarde!....je suis certaine que tu as passé une très belle soirée...un jour, je le sens, je prendrai un vol pour le soleil!
SupprimerBises et beau week-end à toi.
Un vrai plaisir de lire ton billet, de découvrir cette belle dame, d'apprendre que certains hommes ont poussé, aidé des femmes à être cultivées!
RépondreSupprimerLe premier portrait et la gravure sont superbes. Merci pour tout.
A la longue de les rencontrer sur le net, je me rends compte que les femmes de cette époque étaient très libérées..soutenues aussi par des hommes à l'esprit ouvert et quand cela n'était pas, elles étaient combatives...des femmes "modernes"
SupprimerBon week-end et belle rentrée....en ton île!