Luca GIODANO avec Mario NUZZI ( Mario dei Fiori) & Filippo LAURI
Fleurs entourant la madone allaitante.
La couronne de fleurs était un genre pictural réservé à certains peintres, voire même à certains ateliers, le motif central étant très souvent de la main d’un autre artiste. Cette guirlande entrelacée de fleurs et parcourue souvent de petits animaux servit tout d’abord à enserrer des Vierge à l’Enfant ou la Sainte Famille.
Giovanni STANCHI
Ce genre pictural très répandu représentant des fleurs tressées en guirlande autour d’un médaillon central, se détachant presque toujours sur des fonds sombres, alliait le symbolisme de la couronne végétale à des idéaux de pureté et d’abondance.
Mario NUZZI & Filippo LAURI .Annonciation
Elle entoura par la suite des symboles eucharistiques, puis servit à border des sujets profanes, des allégories et même des portraits.
Giovanni STANCHI
La symbolique spirituelle des fleurs y était marquée par le fond sombre, les excluant par là même du monde terrestre.
Giovanni STANCHI
Ces œuvres dans leur contexte religieux, contribuaient à l’affirmation certaine d’une dévotion retrouvée, mais aussi à la glorification des manifestations divines passant par la beauté de la nature et la richesse de la Création.
Giovanni STANCHI
La symbolique spirituelle des fleurs y était marquée par le fond sombre, les excluant par là même du monde terrestre.
Giovanni STANCHI
Ces œuvres dans leur contexte religieux, contribuaient à l’affirmation certaine d’une dévotion retrouvée, mais aussi à la glorification des manifestations divines passant par la beauté de la nature et la richesse de la Création.
Francesco MANTOVANO.Ange Gabriel
Le regard, attiré irrésistiblement par les fleurs et leur chatoiement, allait donc du sujet à l’ornement dans une même pensée symbolique : la couronne s’attachant aux idéaux de pureté, de fertilité, d’abondance et de vertu, l’ornement était là pour porter et magnifier la symbolique et la spiritualité du sujet religieux.
GB.Salvi da Sassoferato.
Les fleurs utilisées, comme l’œillet et la rose, étaient des symboles de rédemption, tandis que les narcisses, les anémones et le lierre, rattachés à des images de la passion et de la mort, faisaient plutôt écho à la résurrection.
GB.Salvi da Sassoferato.
Les fleurs utilisées, comme l’œillet et la rose, étaient des symboles de rédemption, tandis que les narcisses, les anémones et le lierre, rattachés à des images de la passion et de la mort, faisaient plutôt écho à la résurrection.
Mario NUZZI et Carlo MARATTA
Giovanni STANCHI
Abraham BRUEGHEL & Luca GIORDANO
Giovanni STANCHI
Qu’elles soient en bouquets exubérants, simples corbeilles ou en guirlandes élaborées, les compositions florales délicates si souvent représentées dans la peinture révèlent une part de symbole et d’allégorie. Elles mêlent, à l’invite d’une paisible méditation sur la vie terrestre, une célébration fervente et minutieuse de la beauté de la nature.