Antonio Franconi
(1738-1836)
Le père du cirque français
Antonio FRANCONI a 20 ans lorsqu’il arrive en France et c’est comme physicien qu’il
paraît devant le public. Il s’applique
en même temps à dresser divers animaux et obtient un vif succès à Lyon et à
Bordeaux. Dans cette dernière ville, il cherche même à introduire les combats
de taureaux.
Il fonde en 1775 à Rouen le premier cirque de conception circulaire, repris en 1820 par François Baucher.
Il revient à Paris en 1792 et reparaît au faubourg du Temple avec toute sa famille composée d’écuyers et d’écuyères. Il reprend l’amphithéâtre de Philip Astley en association avec le fils de ce dernier.
Après la Révolution, il laisse la direction à ses fils qui ouvrent un nouvel établissement aux Capucines, mais en 1809 il réintègre son ancien établissement du Faubourg du Temple, jusqu‘ à ce que celui-ci soit détruit par un incendie en 1826.
Il fonde en 1775 à Rouen le premier cirque de conception circulaire, repris en 1820 par François Baucher.
Il revient à Paris en 1792 et reparaît au faubourg du Temple avec toute sa famille composée d’écuyers et d’écuyères. Il reprend l’amphithéâtre de Philip Astley en association avec le fils de ce dernier.
Après la Révolution, il laisse la direction à ses fils qui ouvrent un nouvel établissement aux Capucines, mais en 1809 il réintègre son ancien établissement du Faubourg du Temple, jusqu‘ à ce que celui-ci soit détruit par un incendie en 1826.
Antonio est rapidement assisté de ses deux fils : Laurent
(1776-1849) et Henri, dit Minette (1779-1849).
Laurent Franconi est instructeur d’équitation des Vélites de la garde consulaires, et a parmi ses élèves Eugène de Beauharnais. Durant la Restauration, il enseigne l’équitation aux fils de Louis-Philippe.
En 1834, Laurent Franconi s’associe avec François Baucher et Jules-Charles Pellier au manège du Pecq (Saint-Germain-en Laye).
L’année suivante, ils sont à Paris (manège Pellier-Baucher et chapiteau des Champs-Elysées).
Laurent Franconi est instructeur d’équitation des Vélites de la garde consulaires, et a parmi ses élèves Eugène de Beauharnais. Durant la Restauration, il enseigne l’équitation aux fils de Louis-Philippe.
En 1834, Laurent Franconi s’associe avec François Baucher et Jules-Charles Pellier au manège du Pecq (Saint-Germain-en Laye).
L’année suivante, ils sont à Paris (manège Pellier-Baucher et chapiteau des Champs-Elysées).
Cirque des Champs-Elysées. |
Henri, quant à lui, est un dresseur d’animaux émérite.
Adolphe Franconi, fils d’Henri, s’associe
avec Louis Dejean en 1835 et ils ouvrent leur chapiteau sur les Champs-Elysées,
au Carré Marigny.
En 1844, l’administration du Cirque Olympique fait construire aux Champs-Elysées sur les dessins de l’architecte Hittorff, une nouvelle salle pour les spectacles d’été qui prend le nom de Cirque National. L’épidémie de choléra de 1849 emporte tour à tour Laurent et Henri.
Cirque olympique |
C’est Victor Franconi
(1810-1897), le jeune fils de Laurent, qui reprend le flambeau.Son cousin
Adolphe a lui-aussi sa place dans la dynastie d’écuyers des
Franconi. En 1846, Victor Franconi s’installe définitivement à Paris où il
fonde la même année l’hippodrome de la barrière de l’Étoile, situé à l’entrée
de l’actuelle avenue Foch. Cet établissement brûle en 1848, mais est aussitôt
reconstruit. Victor vend l’hippodrome en 1851 et obtient une concession au
Champ-de-Mars où il organise des courses et d’autres spectacles. Sous le second
empire, Victor Franconi s’occupe également du dressage des chevaux à la maison
de l’Empereur.
Adolphe Franconi meurt en 1855 .
Après
la Commune, Victor Franconi prend la direction du Cirque d’Hiver et du Cirque
d’Été. Victor Franconi s’éteint en 1897 : il est inhumé dans la chapelle
Franconi du Père-Lachaise.
Charles FRANCONI |
Reste à préciser que la tradition du cirque
n’est pas morte dans la famille : à Saint-Cloud, le cirque d’Alexandra
Franconi perpétue aujourd’hui cette vocation.
Source :http://circosphere.free.fr/cimetiere-pere-lachaise.html
Google Books & Circopedia
Intéressant rappel. J'ignorais que les Franconi étaient de souche vénitienne.
RépondreSupprimerUne bonne semaine !
Bonne semaine à toi aussi!
SupprimerTu penses bien que ton billet me ravit avec de belles gravures et un texte qui nous dit tout. Et puis tu dois le savoir maintenant, je suis une ancienne cavalière voltigeuse, pas de cirque mais de spectacles historiques français, italiens, et américains surtout.
RépondreSupprimerAlors je suis comblée et je pourrais peut-être maintenant juste monter sur les pachydermes. Lol
Merci pour ce rappel historique dont j'ignorais une très grande partie.
Bisous et belle journée.
Ps : ces gravures sont-elles des rescapées des cartons à héritage.
"Ancienne cavalière voltigeuse???" des photos...des photos des photos...on veut des photos....mes cartons à héritage sont devenus des bacs à héritage.....attention j'ai les naseaux mazoutés et faut pas venir avec une allumettes...lolllllllllllllll
SupprimerA part tout cela, je suis ravie que cet article te plaise.....
Bises et belle semaine.....
Je dois bien pouvoir en passer une ou deux du moins sur ton adresse mail. C'est un peu comme ton histoire de sureau, il faut que ça mûrisse. De plus "mes cartons à héritage" ne sont pas mazoutés, mais beaucoup ont subi malheureusement les inondations du 7 janvier 1994. Ce jour là après des jours de pluie l'Edf pour soulager la pression au barrage de Serre-Ponçon délestait sans prévenir dans la Durance des milliers et des milliers de M3 d'eau qui arrivés à Pertuis brisèrent la digue du Père Grand et noyèrent les maisons de la plaine. Tout ce qui n'était pas chez mes parents disparu. Mais ce n'était pas grave car nos animaux (chevaux, chats, chiens,ânes et chèvres) survécurent tous à cette catastrophe. Ouf ça fait du bien d'en parler. Bisous et belle soirée.
SupprimerInteressante la storia di questa famiglia di origine italiana, anche se personalmente non amo il circo dove si obbligano gli animali a degli esercizi che non sono nella loro natura. Spero di vedere anch'io le foto di Mireille. Buona settimana.
RépondreSupprimerTrès, très intéressante, vous faites un travail merveilleuse dans votre blog, merci
RépondreSupprimerQuel billet intéressant et quelle découverte pour moi. Je suis allée pour la première fois au cirque, justement au Cirque d'Hiver dans les années 50 et j'étais très impressionnée. Quant au Cirque des Champs Elysées, je l'ai connu théâtre où j'allais voir des pièces de Feydeau, de l'autre côté des Champs il y avait le Palais des glaces où j'allais patiner...
RépondreSupprimerTrès touchée par tout ce que te dit Mireille également.
Bisous
Danielle
Ce billet me parle aussi puisque que j'étais cavalière... de balades... mais surtout parce que mes parents nous emmenaient tous les ans voir le cirque Bouglionne au cirque d'hiver! Un beau souvenir !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas les origine de ce lieu... Merci