Van Dongen.
Un rien.
Au sortir du bal,cette nuit, elle grignotait des fruits glacés, devant le café Florian, à la table voisine de la mienne, avec son mari et ses sigisbées.
Je regardais sa gorge, le seul petit coin visible de sa gorge-le mince triangle d'albâtre qui brillait dans la buée blanche de la fourrure croisée.
Elle s'en est aperçue.Elle a rougi...Mais, doucement, doucement, en cachant sa main sous son éventail, elle a un peu plus écarté ses hermines.
Gabriel SOULAGES
J'aime beaucoup de tous ces mots de Soulages que tu nous fais partager ...La toile aussi de Paul César helleu aussi.
RépondreSupprimerTu changes tous les jours ta page d'accueil après le chat botté...l'Ange, tu nous amènes doucement vers Noël
Bisous
..Pour la page d 'accueil, je fais des essais...ça me prend un temps fou car je suis loin d 'être experte juste un peu débrouillarde et j'ai des sueurs froides...chaque fois...
RépondreSupprimerC'est un ange de Lorenzo LOTTO :-)
Un livre que tu me donnes envie de lire... Souvenir d'un passage au Florian !
RépondreSupprimerTrès beau portrait
Bonne soirée
Le tableau de Van Dongen restitue une ambiance, une époque, celui d'Helleu et le texte de Soulages interrogent: serait-ce la même femme? Vous nous proposez une charmante intrigue dont Venise est le personnage principal. Laissons agir le mystère...
RépondreSupprimerAnne