jeudi 18 août 2011

Idylle vénitienne.Ad augusta per angusta...

Jean-Gabriel DOMERGUE
Reprenons  le chemin de la séduction 
là où il s'était arrêté (Amori et dolori), avant que l'auteur ne nous convie à le suivre  dans un long " Intermezzo"

Ad augusta per angusta
""
Hélas, il était fermé !
Vous voyez, chuchotait-elle: je ne vous ai pas menti?...Non! n'essayez-pas de le déchirer! Laissez-le tranquille!...Laissez-moi tranquille...je vous en prie laissez-moi tranquille !

Mais comme le gondolier regardait ailleurs, et que son mari, les yeux au ciel, comptait les astres, elle a pris, dans son sac d'or, ses ciseaux à ongles et, sous sa robe, en souriant, me les a glissés dans la main...""


Gabriel SOULAGES

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