Douceur et tendresse à fleur de toile...(1)

Marie avec l'Enfant Jésus et saint Jean Baptiste

 J'aime beaucoup l'harmonie du tableau , rouge , vert, turquoise atténués, ainsi  que le symbole de l'oiseau qui se désaltère.

Dans celui-ci, c'est le  chatoiement  de la blouse,

 le rouge très chaud, les plis des tissus si talentueusement rendus.

Mêmes couleurs que dans le tableau précédent mais plus affirmées, plus riches !

 L'Enfant Jésus serre quelques fleurs dans sa petite main, des oeillets???  Cette fleur appelée aussi " fleur de Dieu" 

 serait alors  l'annonce de la passion du Christ.

Des roses se profilent sur le fond.

Je trouve ce tableau parfaitement équilibré

....presque pareille...

Francesco UBERTINI ou Francesco d'UBERTINO , 

dit le BACCHIACCA.

Borgo Ban Lorenzo 1494- Florence 1557

Fils d'un orfèvre formé à Florence dans le milieu de Fra Bartolomeo et, selon Vasari, auprès de Pérugin, Bachiacca se révèle dans la suite des curieux panneaux de l'Histoire de Joseph (1516-1518, Londres, N. G. ; Rome, Gal. Borghèse), peints pour le décor de la chambre nuptiale de Pier Francesco Borgherini, auquel participent Andrea del Sarto, Granacci et Pontormo. En 1521, il réalise les Histoires de San Acasio (Florence, Offices) pour la prédelle du retable des Martyres de Sogliani, destiné à l'église San Salvatore à Camaldoli (aujourd'hui Florence, San Lorenzo), œuvre qui rappelle les gravures de Lucas de Leyde. Bachiacca témoigne d'un intérêt plus général pour l'art nordique qui marque toute son évolution artistique. Des éléments empruntés à Michel-Ange sont fréquemment intégrés dans ses travaux, après un voyage à Rome entre 1525 et 1527 : Vierge à l'Enfant (Baltimore) et Décollation de Jean– Baptiste (musées de Berlin). Ses œuvres transcrivent par ailleurs dans un style menu, avec un goût typiquement maniériste du singulier et des effets chromatiques les plus rares, des motifs de Pérugin, Léonard de Vinci et Fra Bartolomeo. Dès 1539, il travaille pour la cour des Médicis, réalisant notamment des décors d'apparat pour les noces de Cosme I^er et Éléonore de Tolède ainsi qu'une fresque dans une grotte du jardin du palais Pitti. Entre 1546 et 1553, il exécute une série de cartons pour des tapisseries (Mois et Grotesques) destinées au Palazzo Vecchio.

Source.Larousse. 

Il y a un bon moment déjà, en pensant, à ces semaines de fin d'année , je me suis dit que je les dédierais à la Vierge.

Parce que celle-ci est très présente à Venise, parce que j'aime beaucoup les tableaux qui la représentent - et certains plus particulièrement.

 Dès ma première lecture, 

le  livre " Venise mariale" m'a confortée dans cette idée .

"Douceur et  tendresse  à fleur de toile" 

c'est sous ce titre que je vous les présenterai au fil de ces prochains dimanches jusqu'au bouquet final des fêtes de la Nativité.

Si certaines d'entre vous se sentent inspirées, 

 je les invite au dialogue dominical et "marial"

Madone d'hier, madone d'aujourd'hui..?

D'Italie, de France...

J'avais du temps devant moi, 

mes dimanches sont déjà programmés.

Si cela vous tente...si vous avez le temps...

Je suis certaine que nous aurons de belles surprises!

Beau premier dimanche de novembre!

PS. Normalement, vous devriez , à présent, 
voir le premier tableau en entier.