samedi 6 décembre 2014

Jamais sans mes orecchini !


""Symbole inéluctable de féminité et de grâce. 
Témoin discret du passage du temps et de l’histoire. 
Évocation originale du caractère.
 Duo indissociable de sensibilité et de souvenir. 
Symétrie parfaite du miroir des humeurs et des tempéraments. 
Jumelles insolites au charme insoupçonnable.""


Boucles "girandolles"

De nombreux portraits témoignent de l'engouement des Vénitiennes  pour les bijoux en perles, et en particulier les boucles d'oreille. Ces dernières étaient en général constituées de perles en forme de gouttes suspendues à un anneau d'or. Selon certains spécialistes, les girandoles ne se seraient réellement démocratisées qu'à la fin du XVIIe.s.




Longtemps, le bijou fut un signe extérieur de pouvoir et de richesse réservé aux hommes : rois, papes et autres chefs guerriers arboraient bagues, couronne, bracelets, pectoral. Il leur servait également de défense : la couronne protège la tête, le pectoral éblouit l’ennemi et arrête les flèches. Manches et étuis de poignard ou d’épée étaient recouverts de pierreries. Seuls les rois portaient des diamants, jusqu’à  ce qu’Agnès Sorel, favorite de Charles VII, en exige à son tour. C'est avec  elle que le bijou se féminise et perd en virilité.




La femme du 17ème siècle ( habillée ou pas)
portait toujours sur elle des boucles d’oreilles.
 Il était très acceptable de porter de fausses perles et des boucles d’oreilles en perle « de pâte » pendant la journée pour  économiser les beaux bijoux en diamants, et des bijoux hors de prix réservés aux tenues de soirée …







Il n'est jamais trop tôt pour apprendre et prendre goût aux belles choses.





Le XVIe siècle fut pour Venise le début  du époque durant laquelle se développèrent des formes de civilisation d'un extrême raffinement.


 Tout en vivant en partie repliée sur elle-même, Venise la ville de la lagune est en contact à la fois avec l'Orient et avec l'Occident. La vie quotidienne s'y déroule selon un rythme harmonieux et avec un souci d'élégance qui finira par être prépondérant.Se souvenant de ce qu'elle doit à l'Orient, Venise aime la dépense et  le luxe, et ce de plus en plus.Les tableaux des maîtres vénitiens expriment le goût des Vénitiens pour les cérémonies fastueuses.Cette évolution  des moeurs amèna Venise à devenir une des villes les plus raffinées de l' Occident.
Ce fut au point que l'on dut prendre des mesures restrictives destinées à créer un certain climat de sévérité. 

Les magistrats qui étaient chargés de veiller à la bonne tenue des "Vénitiennes", les provvéditori alle pompe avaient, en 1541, voulu les empêcher d'abuser d'objets auxquels elles s'intéressaient particulièrement : dentelles, boutons de diamants, capes de soie, étoffes de Damas, velours, cuir, perles, tapis, chaises à porteur doublées de velours, etc.

Ce fut peine perdue et le sénat lui même s'en rendit compte puisqu'il autorisa dans les grandes cérémonies cet étalage de luxe qui, après tout, contribuait au  développement du commerce de la lagune.






 Un peu de légèreté,  tel est mon choix pour vous amener, semaine après semaine, 
jusqu'au seuil d'une  nouvelle année.
Déjà!

A bientôt!

7 commentaires:

  1. La première fois que Jean a voulu m'offrir des boucles d'oreilles à Venise, nous ne connaissions pas le mot en italien...
    C'est chose faite depuis mais je n'en possède pas d'aussi raffinées que celles que tu présentes ici !
    Lors d'un prochain voyage, peut-être ?
    Je t'embrasse, Danielle, bonne fin de journée !

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    1. Quand j'étais jeune et surtout quand mon visage était moins rond, je portais volontiers des pendants d'oreille.Ensuite, je me suis contentée de clips et depuis que je vais à Venise ma collection s 'est nettement étoffée car, comment résister! Nous y serons vite à présent!!!
      Je t'embrasse, Norma, belle semaine.

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  2. C'est superbe. Et oui, comme vous le dites si bien, très raffiné.
    Bon dimanche.

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    1. Cela fait longtemps que je rêve devant ces portraits de femme.L'époque les voulait richement vêtue et arborant de beaux bijoux.Beaucoup de raffinement, en effet.
      Belle semaine.

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  3. J'aime beaucoup ce billet, en plus le choix des tableaux contribuent à cette belle harmonie.
    Je peux reprendre le titre, jamais sans mes orecchini, d'ailleurs celles que je porte, ne me quittent plus depuis plusieurs années et pourtant j'en ai tellement d'autres plus jolies (notamment venant de Venise et de ma caverne d'Ali Baba npréférée) , elles dorment au fond d'un tiroir, j'ai notamment celles de ma grand'mère ...
    Un jour j'avais voulu faire un billet sur les bijoux à travers la peinture... Je n'y suis pas trop arrivée !
    J'ai abandonné mon idée. Bravo pour le tien en plus qu'avec de magnifiques Vénitiennes.
    Je t'embrasse
    Danielle

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    1. Chère Danielle, je bave d 'admiration devant tous ces bijoux.Je suis un peu Castafiore !J'ai les oreilles percées depuis que je suis toute petite.Mais je ne porte plus que des clips et depuis, Venise, comme je le dis à Norma, ma collection est bien généreuse.
      J'ai moi aussi les boucles de ma grand-mère, très ouvragées, très fines.Les bijoux... quelle histoire.
      Je t'embrasse bien Danielle.
      Danielle

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  4. Très joli post Danielle, que je comprends d'autant plus qu'il ne se passe presque pas d'année sans que j’achète des boucles d'oreilles à Venise ! Je les porte toutes très fidèlement...

    Bises Danielle

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