Albert LYNCH
Ce n'est encore qu'un flirt ingénu.Elle est si sage! Pendant le lunch, à travers la salle à manger, nous nous regardons en souriant,derrière le dos de son mari.Quelquefois, sans le dire à personne, nous allons rêver ensemble, à San Giorgio degli Schiavoni, parmi les Carpaccio qu'elle aime.Alors, je lui baise les mains, je m'agenouille, je l'appelle" Cara mia...Cara purissima mia !"
Et, le soir, quand elle rentre de la Fenice et me croise dans le hall, elle écarte son manteau jusqu'au bord de son épaule nue, pour que je puisse respirer un peu l'odeur de ses aisselles moites.
Gabriel SOULAGES
Quel portrait délicieux! Et j'ai très envie de découvrir cette "Idylle vénitienne"... Merci
RépondreSupprimerAvec un visage aussi charmant, je comprends mieux la passion de Soulages...
RépondreSupprimerbisous