La voûte entière et le fond des fresques sont si bleus qu'il semble que la radieuse journée ait passé le seuil, elle aussi, avec le visiteur... », écrit Marcel Proust dans A la recherche du temps perdu, à propos des fresques de la Chapelle des Scrovegni de Padoue peintes par GIOTTO au début du XIVe siècle.
Le bleu de Giotto est une évocation du divin, de l'immatériel, de l'infini.
Le rêve de Joachim. |
La première pensée qui me vient à l'esprit, bien que parfaitement inopportune, est celle de Chagall. Pourquoi de telles associations ?
RépondreSupprimerAnne
Inopportune ? Certes, les styles sont complètement différent mais Chagall a lui aussi posé de très beaux "bleus" sur sa palette...et certains de ses personnages ont eux aussi tendance à s'envoler .Alors...
RépondreSupprimerBonne journée, Anne!
Oh oui, les "bleus" de Chagall sont très beaux !
RépondreSupprimerIl y en a un superbe dans le plafond de l'Opéra Garnier à Paris.
En tous cas, merci Danielle pour ces anges...tu nous gâtes !!!
Vertiges du bleu et de ces pauvres moutons au bord du précipice...oh, là, là, l'Ange va-t-il les sauver?
RépondreSupprimerLe bleu de Giotto est splendide sans doute obtenu avec de la pouvre de lapis-lazuli très employé à cette époque. on resterait des heures dans cette petite chapelle mais la visite est très minutée... dommage
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