C’est dans cette maison du campiello de la Madonna ( Cannaregio) qu’il vient au monde.Il est le fils du peintre Domenico GUARDI et de Maria Claudia PICHLER.Il est baptisé le 5 octobre 1712 dans l’église de Santa Maria Formosa.Ses parents appartiennent à la noblesse.Son père meurt en 1716 laissant sa femme et ses enfants Gianantonio, Maria Cécilia, ( qui épousera Jean-Baptiste TIEPOLO), Francesco et Nicolo. Le fils aîné hérite de la boutique paternelle.
S’il eut de faibles pasticheurs, CANALETTO eut aussi des élèves de qualité. Quelques-uns se distinguent tels son neveu BELLOTTO ou Michele MARIESCHI lequel mourut trop jeune que pour donner toute sa mesure .
Mais il eut surtout comme élève Francesco GUARDI, de quinze années son cadet, comme il est de seize ans le cadet de son beau-frère, Jean-Baptiste TIEPOLO.
GUARDI doit beaucoup à l’un et à l’autre. Dans ses premiers ouvrages son « canalettisme » reste flagrant mais bientôt la lumière si délicate, si diaphane des ciels « tiepolesques « vient peu à peu imprégner les vedute de GUARDI dont le métier se libère, s’allège, se spiritualise.
Mais il eut surtout comme élève Francesco GUARDI, de quinze années son cadet, comme il est de seize ans le cadet de son beau-frère, Jean-Baptiste TIEPOLO.
GUARDI doit beaucoup à l’un et à l’autre. Dans ses premiers ouvrages son « canalettisme » reste flagrant mais bientôt la lumière si délicate, si diaphane des ciels « tiepolesques « vient peu à peu imprégner les vedute de GUARDI dont le métier se libère, s’allège, se spiritualise.
Il s’agit de moins en moins, pour lui, de reproduire sur ses toiles les monuments de Venise en leur vérité littérale que de peindre ce tissu sans cesse changeant qui traîne sur la Lagune, tissu fait d’eau, d’air et de lumière: un tissu « couleur du temps ».
Au fur et à mesure qu’il avance en âge, sa peinture ne touche plus la terre que pour la quitter.Un vent de fantaisie y souffle. De " peintre de paysages", il devient "peintre de caprices ".
Maniant d’une main sûre ses véloces et impatients pinceaux, tantôt il attrape au vol sur la lagune, cette gondole qui file toute seule, ou y suit, dans leurs évolutions pacifiques, les grosses galères pavoisées qui s’y prélassent.
Tantôt sur les places, quais et campi de sa chère Venise, il débusque de palpitants essaims d’humains qui paraissent prêts à s’envoler.Maniant d’une main sûre ses véloces et impatients pinceaux, tantôt il attrape au vol sur la lagune, cette gondole qui file toute seule, ou y suit, dans leurs évolutions pacifiques, les grosses galères pavoisées qui s’y prélassent.
Voir : Carnets vénitiens.
Voilà c'est là où nous nous sommes abrités...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup toutes ces peintures, une préférence pour Canaletto quand même si je devais choisir.
bonne soirée Danielle
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SupprimerEn effet, Canaletto est plus rigoureux, plus précis...j'aime beaucoup ses tableaux qui sont, je crois, un vrai reflet de la vie à Venise.Les tableaux de Guardi sont plus dilués, il se permet déjà plus de liberté, il se laisse emporter par son inspiration.Il est déjà dans l'évolution.
RépondreSupprimerMerci d'être passée par chez moi.
C'est votre dernière photo qui m'a fait penser à Guardi..on y voit le mur fleuri du campiello de la Madonna. J'y suis passée en juin 2008.J'avais préparé ma promenade et il faisait un temps splendide..
RépondreSupprimerVous avez eu plus de chance que nous, les enfants sont restés longtemps à regarder tristement le mur fleuri, quant à moi n'ayant pas peur des gouttes je me suis promenée ailleurs et j'ai aimé...La prochaine fois, il y aura du soleil j'en suis sûre.
RépondreSupprimerBonne journée
Danielle
Pour Canaletto justement c'est sa précision et son côté architecture qui me plaît, à la perspective parfaite (utilisation de la chambre obscure).