Joaquin SOROLLA y BASTIDA |
Il a bien fallu, cependant, qu'Apelle vît Phryné, sur le rivage d' Eleusis, vêtue de son seul sourire;et Tiziano, Eleonora della Rovere, sans chemise, au sortir du bain; pour que les siècles aient pu s'agenouiller devant l'Anadyomène et devant la Venere d'Urbino !
Moi aussi, sur cette page, avec des mots veloutés et subtils, je peindrais, si vous le permettiez, les merveilles que votre robe cache, et, peut être, un jour, quand nous serons morts, quelque épicier, feuilletant mon livre avant d'en faire des cornets, sentirait ses mains tressaillir, en lisant combien vous étiez belle, plus belle que ces Vénus illustres,et combien vous l'aviez joli,-et rond, et lisse, et blanc, sans doute,-ô Vénus du Palazzino!
Vous me rappelez de merveilleux souvenirs,les oeuvres de peintre présentées au Petit Palais.
RépondreSupprimerMerci et bonne journée
Quand j'ai aperçu le tableau chez toi, je me suis précipitée pour le voir en grand ! J'adore les peintures de Sorolla!
RépondreSupprimerAloïs, cela ne te fais pas penser "aux prodigieuses créatures"???
Et ce texte qui n'en finit pas de dévoiler les trésors de cette gente dame... Délicieux!
Bon week-end Danielle
Oh oui Enitram je les imagine cherchant des fossiles avec peut-être un peu moins de soleil!!!
RépondreSupprimerTu avais vu l'expo qui lui était consacrée ainsi qu'à Sargent au Petit Palais?
Sublime!