J'ai une tendresse particulière pour cette artiste, et plus encore pour la femme, issue d'une famille modeste de Chioggia qui fréquenta les cours d'Europe les plus élégantes, qui fut sollicitée par les plus grands et laisse le souvenir d'une artiste au talent délicat et subtil, mais aussi d'une femme que la vie, malgré la gloire et la renommée n'a pas vraiment épargnée.
C'est lors d'une visite à la Cà Rezzonico que je suis tombée en amour devant ses pastels et, dès cet instant je n'ai eu de cesse de tout apprendre sur elle.
Découvrant au cours de mes recherches, tous ses beaux pastels, reflets d'une société élégante et précieuse, j'ai pris plaisir à l'imaginer, installée dans sa demeure de Dorsoduro, animant son atelier, par ailleurs très fréquenté, et qu'elle ne quittait que pour se rendre là où les grands de son époque l'appelaient afin qu'elle fasse d'eux ces petits portraits poudrés, facile à emporter en voyage et que la mode affectionnait.
Petits portraits poudrés " dans une suave palette de rose et de bleu, qui lanceront la mode du portrait féminin : visage gracieux, douces rondeurs, carnation de tubéreuse" mais qui témoignent d'un talent innovant qui bouleversa l'art du pastel.
Encouragée par ses parents, épaulée par ses soeurs, admirée et courtisée, intelligente, introvertie et sujette à la mélancolie, volontaire et douée d'esprit d'initiative, pas vraiment belle mais pleine de charme et de séduction, Rosalba CARRIERA n'aura guère trouvé le bonheur au cours de sa vie laquelle sera perturbée par plusieurs opérations oculaires et endeuillée par la mort prématurée de sa soeur, Giovanna.
En 1746, elle doit arrêter de peindre.Son regard s'éteint peu à peu jusqu'à l'enfermer dans une nuit qui l'amène doucement à la dépression et à la démence.
Le vendredi 15 avril 1757, seule survivante d'une famille dont le nom, grâce à elle, restera dans l'Histoire artistique de la Sérénissime, Rosalba CARRIERA, allume le silence en sa demeure dorsodurienne que caresse en passant, un Grand Canal indifférent.
La maison de Rosalba Carriera est située sur le Grand Canal, juste avant le Guggenheim. Une plaque a été apposée sur la façade.
Voir :Carnets vénitiens ( clic ...:-)
C'est lors d'une visite à la Cà Rezzonico que je suis tombée en amour devant ses pastels et, dès cet instant je n'ai eu de cesse de tout apprendre sur elle.
Découvrant au cours de mes recherches, tous ses beaux pastels, reflets d'une société élégante et précieuse, j'ai pris plaisir à l'imaginer, installée dans sa demeure de Dorsoduro, animant son atelier, par ailleurs très fréquenté, et qu'elle ne quittait que pour se rendre là où les grands de son époque l'appelaient afin qu'elle fasse d'eux ces petits portraits poudrés, facile à emporter en voyage et que la mode affectionnait.
Petits portraits poudrés " dans une suave palette de rose et de bleu, qui lanceront la mode du portrait féminin : visage gracieux, douces rondeurs, carnation de tubéreuse" mais qui témoignent d'un talent innovant qui bouleversa l'art du pastel.
Encouragée par ses parents, épaulée par ses soeurs, admirée et courtisée, intelligente, introvertie et sujette à la mélancolie, volontaire et douée d'esprit d'initiative, pas vraiment belle mais pleine de charme et de séduction, Rosalba CARRIERA n'aura guère trouvé le bonheur au cours de sa vie laquelle sera perturbée par plusieurs opérations oculaires et endeuillée par la mort prématurée de sa soeur, Giovanna.
En 1746, elle doit arrêter de peindre.Son regard s'éteint peu à peu jusqu'à l'enfermer dans une nuit qui l'amène doucement à la dépression et à la démence.
Le vendredi 15 avril 1757, seule survivante d'une famille dont le nom, grâce à elle, restera dans l'Histoire artistique de la Sérénissime, Rosalba CARRIERA, allume le silence en sa demeure dorsodurienne que caresse en passant, un Grand Canal indifférent.
La maison de Rosalba Carriera est située sur le Grand Canal, juste avant le Guggenheim. Une plaque a été apposée sur la façade.
Voir :Carnets vénitiens ( clic ...:-)
Merci pour ce beau billet Danielle! Moi aussi j'aime beaucoup ses pastels.
RépondreSupprimerBonne soirée
Très beau billet Danielle.
RépondreSupprimerPersonnellement j'aime beaucoup les pastels, et je suis toujours impressionnée par les artistes qui utilisent ce support et la maîtrise des pastellistes.
Ce qui est arrivé à Rolsalba est la chose la plus triste qui puisse arriver à un peintre.
Mon époux qui est lui-même peintre, dit toujours qu'il préfère perdre l'audition (ce qui lui fait défaut) que ses yeux !
bonne journée
Danielle
bravo pour ce blog Danielle..on t'y retrouve bien...8-))
RépondreSupprimeren voilà un de plus et non des moindres..à "déguster" au jour le jour comme une perfusion vénitienne...
bonne journée..
Barocco
Bienvenue aux nouveaux visiteurs ainsi qu'à toi, Barocco...qui est, en quelque sorte, l'initiatrice de ce blog....:-))
RépondreSupprimerL'apérol et le prosecco sont au frais...il fait soleil..enfin.. bonne journée à vous tous!