mardi 31 août 2010

Vers Venise, ville sans terre..


Ô folle ville sans terre.
Les plus beaux palais y sont un reflet de la fantaisie, fleurs de la prairie fluide:à de certaines heures et sous certains ciels, ils penchent, ils se fanent.




Toutes racines sont coupées de l'homme à ce qui dure.
Si jamais la sensation a créé le temps,c 'est à Venise.




Les morts sont cachés dans une île lointaine,
encadrée de murs rouges, pareille à un coffre.



Le moment porte tout.
Venise conseille l'ivresse : vivre dans un baiser, et aussi bien y mourir.


"Vers Venise", Le voyage du Condottière, André SUARES



3 commentaires:

  1. 10° ce matin là-haut, n'oublie pas les chaussettes....A presto !

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  2. Et j'ajoute un polaire dans la valise..un!
    Bonne journée !!

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  3. Tes photos sont magnifiques Danielle, un plaisir.

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