Frank Cadogan Cowper.
""Ladies"" vénitiennes écoutant la sérénade.
Les donneurs de sérénades
Et les belles écouteuses
Echangent des propos fades
Sous les ramures chanteuses.
C'est Tircis et c'est Aminte,
Et c'est l'éternel Clitandre,
Et c'est Damis qui pour mainte
Cruelle fait maint vers tendre.
Leurs courtes vestes de soie,
Leurs longues robes à queues,
Leur élégance, leur joie
Et leurs molles ombres bleues
Tourbillonnent dans l'extase
D'une lune rose et grise,
Et la mandoline jase
Parmi les frissons de brise.
Et les belles écouteuses
Echangent des propos fades
Sous les ramures chanteuses.
C'est Tircis et c'est Aminte,
Et c'est l'éternel Clitandre,
Et c'est Damis qui pour mainte
Cruelle fait maint vers tendre.
Leurs courtes vestes de soie,
Leurs longues robes à queues,
Leur élégance, leur joie
Et leurs molles ombres bleues
Tourbillonnent dans l'extase
D'une lune rose et grise,
Et la mandoline jase
Parmi les frissons de brise.
Paul VERLAINE
Ce n'est pas du meilleur Verlaine mais ce poème s'accorde bien avec le tableau un rien pré-raphaéliste. Une question, où peut-on trouver le livre Venise trente itinéraires ? Un voyage est prévu l'an prochain !
RépondreSupprimer"Une heure est à Venise, heure des sérénades,
RépondreSupprimerLorsqu'autour de Saint-Marc, sous les sombres arcades,
Les pieds dans la rosée, et son masque à la main,
Une nuit de printemps joue avec le matin."
Alfred de Musset
Bonjour Robert,
RépondreSupprimerSi je lis bien Google, cet artiste est mentionné comme étant le dernier des pré-raphaélites. Je n'aime pas tout dans leur "production" mais certains tableaux sont d'une luxuriance qui me charme beaucoup. En effet, Verlaine a écrit de plus belles choses..
Pour les 30 itinéraires, je crois me souvenir que je l'avais commandé là-bas.
http://www.ciceroeditore.com/index.html en 2006, au moins.
Mais peut être peut-on le trouver à Venise dans une bonne librairie.
Anne,
RépondreSupprimerMerci pour ce bel extrait.
Il faudra que je relise mes classiques , il y a tellement de beaux textes ..c'est juste que le temps manque parfois et Venise est une telle source d'inspiration..
J'aime beaucoup le raffinement des parures de ces belles dames et même si leur expression est un brin emphatique l'ensemble a beaucoup de charme.
RépondreSupprimerDe belles robes portées par de belles femmes avec pour fond sonore imaginé, la mandoline, il ne m'en faut pas moins pour rêver de Venise...
RépondreSupprimerBonne soirée Danielle
Marisol, bienvenue, merci de votre visite
RépondreSupprimerMoi je me pâme devant les robes de ces belles dames
On devine la richesse des tissus dont le peintre a su rendre la souplesse
Ces robes devaient être "lourdes" à porter.C'est vrai qu'ici il s 'agit d'un tableau et non de la vie réelle.Quoique... quand on lit les récits d'époque qui parlent des parures féminines vénitiennes...ces dames ne lésinaient pas à la dépense
Je suis comme toi, ces robes m'émerveillent et si je pouvais remonter le temps et vivre à Venise, j'aurais aimé porter une de ces robes aux lourds tissus, aux couleurs merveilleuses...et aux décolletés généreux !
RépondreSupprimerbisous